Dans une vision « post Descartes» (Damasio,A.R.,1995,2003), globale et multidimensionnelle de l’être humain, le corps et le psychisme ne sont plus conçus séparément, néanmoins ils représentent les interfaces d’un même mode, bien que leur expression soit codée différemment. Le cerveau appartient au corps et représente la base biologique du psychisme.

Les processus chimiques, de transmission et d’autres processus fonctionnels ont une expression spécifique en plan psychologique émotionnel et comportemental.

En conséquence, logiquement, leur équilibre ou leur correction, nécessitent une double intervention, à la fois en plan psychologique et en plan biologique.

A l’heure des grands défis dans la recherche sur le cerveau, avec les technologies les plus sophistiquées de modélisation du cerveau (comme l’incroyable projet "Blue Brian" "Humain Brain Simulation Project-HBSP" dans le cadre de l’EPFL), la vision séparatiste cartésienne corps /esprit fait désormais partie de l’histoire.

C’est notre conviction qu’aujourd’hui, la psychologie, la psychothérapie se retrouvent dans une réelle nécessité d’intégrer les nouvelles connaissances neurobiologiques les plus à la pointe afin de s’enrichir et progresser dans leur propre champ d’application.

Le rôle de la nutrition dans les troubles psychiques

La nutrition alliée de la psychothérapie
une nouvelle piste dans le traitement des troubles psychiques

Cette nouvelle approche, visant à étudier la base biologique de l’esprit humaine, part de l’hypothèse qu’au niveau du cerveau un équilibre nutritionnel est susceptible de favoriser son  état de fonctionnement optimal avec des implications directes sur le plan psychique.

Dans les dernières décennies, les neurosciences ont permit une meilleure connaissance des grandes fonctions cérébrales, d’une part et, des besoins nutritionnels du cerveau, d’autre part afin de favoriser un fonctionnement harmonieux des fonctions psychiques ou, de prendre en charge certains troubles d’humeur ou de comportement.

Dans l’ère « post  Descartes » l’abolition de la séparation corps/esprit laisse entrevoir un  cerveau qui « a faim » et demande, pour assurer un fonctionnement psychique équilibré, une « assiette équilibrée » contenant un subtil mélange des stimulations matérielles ainsi que sensorielles, émotionnelles, cognitives et spirituelles.