La sudation profuse pathologique (hyperhydrose)

Il s'agit d'une transpiration excessive des paumes, des aisselles, du visage et des pieds. On parle alors de l'hyperhydrose idiopathique primaire.

Pour objectiver un sudation profuse on procède, après l'examen clinique, à un test. Il s'agit d'un test avec de l'amidon et du iod appelé le test au Lugol.

Le traitement

La toxine botulique inhibe la sécrétion d'acétylcholine responsable de la stimulation des glandes sudoripares. Les résultats sont bons, sans effets secondaires notables. L'injection peut agir jusqu'à neuf mois et dans certains cas une intervention suffit.

Le test au Lugol

Le test au Lugol permet de mettre en évidence les sites et l'importance de la transpiration dans une région donnée. Il s'agit d'un test sans danger pour le patient et qui permet d'objectiver une sudation excessive.

Le test se fait en début et à la fin de la procédure de soins afin de contrôler efficacité du traitement et apporter des corrections si nécessaires.


Main avec transpiration (paume)


Main enduite avec la solution Lugol


Main avec la solution Lugol et de l'amidon


Main avec points noirs (zone de transpiration)


Main avec une importante transpiration

Test au Lugol après le 1er traitement

Traitement avec des injections de toxine botulique sur toutes les zones des deux mains marquées de points noirs sauf au niveau de la pulpe des doigts (phalange distale).

Cette zone est particulièrement sensible car porteuse d'une réseau dense de récepteurs. Test après une semaine: plus de transpiration de la paume et des doigts sauf au niveau de la pulpe.


Main avec des zones résiduelles de transpiration

Test au Lugol après le 2ème traitement

Le patient a été traité avec des injections de toxine botulique sur les zones résiduelles des deux mains marquées de points noirs. Test après une semaine : plus de transpiration de la paume et des doigts.